Mais quelles fascinantes créatures! Elles peuvent décoller à la verticale, faire du surplace et voler à reculons… Des spectacles en miniature, qui impressionnent petits et grands. Adeptes de la vitesse, elles peuvent atteindre 70 km/h et effectuer des migrations de près de 1 000 km. Quand on sait qu’elles existaient avant les dinosaures, on ne peut qu’être admiratif devant ces prouesses de la nature.
On compte plus de 150 espèces d’odonates (le nom scientifique des libellules et demoiselles) au Québec. Elles mangent des mouches, des moustiques et d’autres petits insectes volants. Elles assurent donc un certain contrôle de ces insectes dérangeants pour les humains. En plus, les larves de certaines espèces sont utilisées comme indicateurs biologiques, à cause de leur sensibilité aux polluants présents dans l’eau. Le fait d’en avoir en ville est donc une bonne nouvelle à plusieurs niveaux.

J’avoue avoir le plus grand mal à les identifier et, même si j’en ai photographiées des rouges, des bleues et des noires et blanches, je suis encore loin du compte des plus de 150 espèces que compte le Québec. Combien y en a-t-il à Montréal, je l’ignore. Mais probablement beaucoup plus que celles qui illustrent ce texte! En utilisant ce guide, j’ai tenté d’identifier les libellules de mes photos… La seule chose dont je suis sûr, c’est la distinction entre les libellules, dont les ailes restent à l’horizontale lorsqu’elles s’arrêtent, et les demoiselles, qui peuvent replier leurs ailes près de leur corps.

Pour chaque photo, j’ai aussi identifié les lieux où je les ai immortalisées. Les grands parcs, les îles de notre archipel, etc. Ce qui ne les empêchent pas d’être vues dans les quartiers centraux, alors ouvrez l’oeil!

De juin à août, il suffit souvent d’un plan d’eau pour les trouver. Elles offrent des ballets de toutes beautés aux citadins qui s’arrêtent pour les regarder. Pour moi, elles évoquent les contes de fées, de petit bijoux vivants ou des merveilles d’ingénierie…

Pour les trouver, c’est comme pour l’observation des oiseaux. Plus on observe, plus on voit. Et si on a de la chance, elles se posent et nous laissent les photographier! Avouez qu’elles sont photogéniques!

Celle-ci s’est laissée faire dans un parc de Griffintown, permettant même qu’on s’approche!

Celles-là s’accouplaient sans gêne dans le Parc nature de Pointe-aux-Prairies… Souvent, les deux libellules forment un coeur de leur corps enlacés. Malheureusement pas celle fois-là… Ce qui est assez extraordinaire, c’est qu’elles peuvent même voler ainsi!

Et parce qu’on est en ville, nos libellules sont aussi parfois artificielles.
Je m’étonne d’ailleurs de ne pas en voir plus dans les murales et graffitis de Montréal… Il y a au moins cette gigantesque œuvre de 3 étages de haut, en face de la station de métro Laurier, qu’on doit à Daniel-Vincent Bernard. Impressionnante.
Et vous, observez-vous parfois nos libellules? Où avez-vous la chance de les observer? Partagez vos découvertes dans la section commentaires sous ce texte!
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